La version 3 du Géoportail dans Géoclip O3

Géoclip O3 permet de superposer, dans son espace Cartes, des couches géographiques d'origines diverses, soit internes, soit en provenance de services web externes. Ces derniers sont des services WMS ou des services obtenus à partir d'API de globes virtuels (Google Maps, Bing Maps, Open Street Maps...). En France, le Géoportail propose un contenu d'une grande richesse. L'IGN, qui gère le Géoportail, vient d'ouvrir au grand public la version 3 de ce dernier. Géoclip O3 peut donc afficher des couches en provenance du Géoportail V3.
Il est agréable et amusant de pouvoir afficher des plans ou des photos aériennes dans une application Géoclip. Nous apprécions par exemple de disposer désormais d'une photo aérienne actualisée, qui représente fidèlement l'endroit où nous travaillons. Mais là n'est pas l'essentiel. Plus intéressant est de superposer des couches complémentaires.
Exemple en images à partir de France découverte :

Juxtaposons pour commencer deux cartes centrées sur la bassin de la Garonne représentant d'une part la densité de population, d'autre part les communes exposées au risque de rupture de barrage. Cela permet de voir que les zones exposées sont souvent des zones plus densément peuplées. Nous ajoutons également la couche d'habillage figurant l'hydrographie, puisque le risque de rupture de barrage est lié à la présence d'un cours d'eau. Mais l'hydrographie proposée dans France découverte est très simplifiée :

Le Géoportail, dans sa nouvelle version, propose un éventail étendu de couches géographiques. Une petite dizaine a été retenue dans France découverte : les cartes IGN et les photos aériennes bien sûr, mais aussi les parcelles agricoles, l'inventaire forestier, le cadastre, les constructions... On trouve aussi une couche d'hydrographie, plus détaillée que celle que propose
France découverte. Elle fait apparaître notamment le Canal du Midi, au sud-est de Toulouse, ainsi que les rivières qui traversent le Gers du sud au nord, comme la Baïse et la Gimone, concernées, d'après la carte, par le risque de rupture de barrage.

Un curseur nous permet d'ajuster le niveau de transparence, ce qui permet de superposer les analyses thématiques de Géoclip O3 et la couche d'hydrographie du Géoportail.

Par ailleurs, le Géoportail tient compte de l'échelle et adapte le contenu affiché en fonction du zoom. Par exemple, pour l'hydrographie, le détail des cours d'eau sera d'autant plus grand que l'échelle va diminuer. C'est aussi le cas pour les autres couches, qui s'adaptent au fur et à mesure que l'on zoome en avant ou en arrière. C'est plutôt pratique, sauf pour la couche des cartes IGN, en raison des ruptures de style entre les différentes séries de cartes.

La navigation cartographique avec les couches du Géoportail V3 s'effectue avec fluidité et les images s'affichent assez vite. Nous imaginons sans peine le travail d'optimisation que cela a dû demander, car nous aussi, avec Géoclip, nous avons en tête l'objectif d'offrir à l'utilisateur une interface la plus fluide et la plus rapide possible. Géoportail V3 et Géoclip O3 partagent d'ailleurs les mêmes choix technologiques : les deux interfaces utilisent le lecteur Flash pour la version pour ordinateurs.