Pour en savoir plus sur ce qui se passe sous le capot

L’observatoire des territoires de l’ANCT fait peau neuve,
et exploite les nouvelles APIs Géoclip

L’observatoire des Territoires (OT) de l’ANCT est le portail de référence pour l’analyse de tous les territoires en France. Il expose des indicateurs soigneusement sélectionnés, tenus à jour, et valorise les travaux d’équipes universitaires.

Il se présente aujourd’hui avec une ergonomie rénovée, qui met en avant les nombreux services pratiques proposés. C'est un public encore plus large qui est ainsi visé. Cette évolution majeure de l’OT exploite davantage encore l’intelligence apportée par Géoclip via de nouvelles APIs (fonctions qui permettent l'accès aux services d'une application externe).

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Estimation carroyée de population

Des cartes d’estimation carroyée de la population en Europe

L'observatoire Europe découverte valorise des données d'estimation de population par carreau de 1 km. Ces données s'appuient sur un fond carroyé qui compte 2 103 703  carreaux, ce qui représente beaucoup plus de points que dans les fonds de carte par Nuts utilisés généralement en cartographie thématique. Pour diminuer le temps de chargement et optimiser les performances, cet énorme fond de carte a été découpé en quatre zones de 300 à 650 milliers de carreaux. À chaque carreau est associée une estimation de la population. Tous les carreaux pour lesquels l'estimation est inférieure à 1 sont supprimés. Lire la suite

Connecter entre eux des observatoires

La vocation de Géoclip est le partage des données statistiques : rendre les données accessibles, faciliter leur utilisation, permettre leur réutilisation. Les observatoires Géoclip devenant au fil du temps de plus en plus nombreux, il était naturel de vouloir les connecter entre eux. C'est devenu possible depuis 2010, avec l'utilisation de TJS. Ce sigle, qui signifie « Table Joining Service », désigne un standard d'échange de données statistiques et un service web normalisé. Ce mode d'échange via Internet de données statistiques géo-référencées a été introduit dans la version O3 de Géoclip. Il est maintenant disponible dans la version Géoclip Air, avec des possibilités étendues.

Le pilier central du fonctionnement de Géoclip, c'est le référentiel géographique. C'est l'ensemble de nomenclatures identifiant chaque unité géographique par un code unique. Ce code géographique sert de lien entre les objets, polygones, lignes ou points, et les données qui leur sont rattachées. Par exemple, le Code Officiel Géographique, mis à disposition chaque année par l'Insee, répertorie les communes, cantons, arrondissements, départements, régions de France. C'est à partir du code géographique qu'il est possible de représenter une données statistique localisée sur une carte. C'est en synchronisant les référentiels géographiques de deux observatoires qu'il est possible de les relier. TJS facilite cette synchronisation.

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Des tracés isochrones comme outils de sélection

Les outils de sélection géographique de Géoclip permettent de répondre aisément à des questions telles que : combien y a-t-il d'habitants dans ma commune  ? Combien y en a-t-il dans l'EPCI de ma commune ? Et combien dans les communes situées dans un rayon de 15 km autour de ma commune ? Plus élaboré encore, voici en images comment répondre à la question :

Combien d'habitants vivent dans les communes
situées à moins de 30 mn de route de ma commune ?

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Géoclip, c’est comme un iceberg !

Dans un iceberg, il y a la partie visible et la partie immergée. Dans Géoclip, c'est pareil : la partie visible, c'est l'interface utilisateur (1). Et puis, comme dans un iceberg, il y a le reste, moins visible mais tout aussi important. Nous avons en permanence en tête trois points-clés, qui sont performance, sécurité et accessibilité.

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Dans la cuisine de Géoclip Air : sauvegardes et réplication

Dans les précédents articles consacrés à Géoclip Air, la nouvelle version de Géoclip, nous vous parlions de la partie la plus visible : l'interface utilisateur. C'est évidemment important car c'est ce qui se voit en premier. Toutefois, notre chantier de rénovation va plus loin encore et englobe également les outils destinés aux administrateurs d'observatoires Géoclip. Pour que les utilisateurs puissent consulter, explorer, analyser, cartographier des données statistiques, cela suppose que les administrateurs préparent, organisent, vérifient, actualisent ces dernières. Pour ce faire, ils disposent d'outils souvent appelés, en jargon informatique, "back office". Chez nous, nous les avons baptisés la "cuisine" ! Lire la suite

import de données

Lever de rideau sur Géoclip Air : la suite…

Dans un article récent, nous dévoilions les premières images à propos de Géoclip Air et présentions l'espace de travail consacré aux indicateurs. Aujourd'hui, nous allons présenter un autre des quatre espaces de travail qui structurent l'interface d'un observatoire Géoclip Air : l'import de données.

L'import de données élargit considérablement les possibilités, au-delà du contenu de la base de données sur laquelle s'appuie Géoclip. Cela permet d'utiliser la force et la simplicité de Géoclip pour n'importe quelles données, pour peu qu'elles soient localisées et référencées par un code géographique. Ces données peuvent être importées depuis un autre observatoire Géoclip ou plus largement d'une autre ressource respectant le format TJS (Table Joining Service). Elles peuvent être également importées par une opération aussi simple qu'un copier/coller depuis une feuille de calcul.
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Tout ce que Géoclip sait faire

Si vous saviez tout ce que Géoclip sait faire !

Géoclip sait organiser de larges choix de données statistiques localisées, pour les représenter sur  des cartes et mettre en lumière des distributions géographiques. C'est la base, le socle à partir duquel Géoclip a progressé depuis ses débuts, il y a plus de 15 ans. Géoclip est aussi capable de proposer des représentations plus originales, pour des données plus spécifiques. En voici 3 exemples, qui pourront peut-être paraître anecdotiques, mais qui montrent toute la puissance contenue dans le modèle sur lequel se base Géoclip. Lire la suite

cartographie électorale

Lever de rideau sur Géoclip Air

Nous avions annoncé en début d'année la sortie de de la nouvelle version Géoclip Air. Nous tenons cet engagement puisque la procédure de livraison à notre premier client est en cours. Ce projet nous tient particulièrement à cœur car il s'agit de l'outil cartographique Statistiques locales qui sera proposé sur le site de l'Insee.

Après avoir scrupuleusement testé notre nouveau Géoclip en interne, au sein de notre équipe, le temps est venu de le mettre entre les mains de premiers utilisateurs. Ceux-ci sont en premier lieu l'équipe de travail de l'Insee, bien sûr. Le projet a démarré il y a quelques semaines et sera rendu public à la fin de l'été. Nous avons également fait appel à quelques autres testeurs volontaires, pour vérifier l'intelligibilité de l'outil et apporter les dernières touches cosmétiques.

C'est un moment particulier que celui où d'autres personnes découvrent pour la première fois l'interface sur laquelle nous travaillons ardemment depuis longtemps. Nous nous sentons désormais rassurés car les premiers retours sont positifs. Il y a bien quelques petits ajustements, ici ou là, pour faire toujours mieux, mais rien qui ne remette en cause l'essentiel  des orientations prises pour cette nouvelle version : Lire la suite

anamorphose

Anamorphose : que la Force soit dans vos cartes !

Depuis quelque temps, on voit fleurir sur le web de drôles de cartes présentant des territoires que l’on a du mal à reconnaître. Et pour cause : ces territoires sont déformés pour mieux mettre en évidence le phénomène cartographié. Alors, en attendant le prochain épisode de Star Wars et comme c’est bientôt Noël, nous vous révélons les secrets d’un nouveau pouvoir tiré de la Force : l’anamorphose.

Si la technique d’anamorphose qui se cache derrière ces cartographies originales est difficile à automatiser, le principe de ces représentations est finalement assez simple à comprendre. Il s’agit de déformer les territoires de la carte pour que leur aire ne reflète plus la réalité géographique mais une variable statistique (une population ou un PIB par exemple). Sur la carte ci-dessous, qui a été transformée d’après la population, les communes d’Île-de-France ont ainsi été grossies tandis que celles
de Corse ont été réduites (parce que la densité de population est bien plus élevée en Île-de-France qu’en Corse). On a ensuite coloré de façon plus classique chaque commune en fonction du score de Marine Le Pen au 1er tour de l’élection présidentielle de 2012.

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