Géoclip, c’est comme un iceberg !

Dans un iceberg, il y a la partie visible et la partie immergée. Dans Géoclip, c'est pareil : la partie visible, c'est l'interface utilisateur (1). Et puis, comme dans un iceberg, il y a le reste, moins visible mais tout aussi important. Nous avons en permanence en tête trois points-clés, qui sont performance, sécurité et accessibilité.

La performance s'observe par exemple par la capacité de l'outil à répondre à un grand nombre d'utilisations simultanées. Elle se mesure alors au moyen de tests de montée en charge. De tels tests ont été effectués pour le compte de l'Insee, par un prestataire indépendant, avant l'ouverture au public de l'application Géoclip sur le site Statistiques locales. Le rapport de tests a été positif. Cela signifie concrètement qu'un serveur web de catégorie standard supporte 50 utilisateurs, et même davantage, exécutant des requêtes en même temps. Ces requêtes statistiques véhiculent des flux parfois importants, pouvant contenir 100 000 chiffres et plus.

L'enjeu de la sécurité consiste à prévenir différents risques d'attaques : contrôler l'accès, protéger les données et préserver leur intégrité. Plusieurs actions sont menées dans ce but, dont il est délicat de parler, justement pour ne pas nuire à la sécurité ! Cela ne se limite pas à simplement prévoir un dispositif d'identification sécurisée, même si cela est indispensable. Sans dévoiler de secret, disons toutefois qu'un audit de sécurité a été réalisé pour le compte de l'Insee, par un prestataire indépendant. Là aussi, le rapport d'audit a été positif.

Géoclip passe avec succès
les tests de montée en charge
et l'audit de sécurité

L'accessibilité, c'est le souci de rendre au mieux l'outil accessible à tous, y compris à des utilisateurs handicapés. Nous avions très tôt inscrit dans notre cahier des charges l'objectif d'atteindre le niveau AA du Référentiel Général d'Accessibilité.  Ce cadre est celui auquel sont soumises toutes les administrations. Nous avions fait appel pour cela à un prestataire spécialisé, qui nous avait accompagnés en amont du projet. Il vient de rendre un rapport d'évaluation positif.

Concrètement, l'accessibilité se traduit notamment par la possibilité de naviguer dans les différents menus sans utiliser la souris, en se servant uniquement du clavier et principalement de la touche de tabulation. Géoclip a surtout été testé minutieusement avec des logiciels de lecture d'écran. Pour obtenir ce résultat, nous avons prêté une attention particulière à la hiérarchisation des menus, en amont, au moment de la réflexion sur l'ergonomie. Cet effort accompli en pensant à des utilisateurs particuliers bénéficie in fine à tous. Cela a facilité également l'adaptativité, c'est-à-dire la capacité de Géoclip à s'adapter à tout type d'écran.


1 : L'interface utilisateur, nous avons déjà eu l'occasion d'en parler ici et . Nous en reparlerons bientôt, notamment de l'espace de travail consacré aux zonages. Et surtout, libre à vous de l'expérimenter par vous-même. C'est possible soit dans notre observatoire "maison" France découverte, soit dans le tout nouvel outil de cartographie sur le site Statistiques locales de l'Insee, que nous avions le plaisir de vous présenter récemment.